La French Tech Saint-Étienne Lyon cherche l’impact

Au sein de la French Tech Saint-Étienne Lyon, la commission Impact accompagne grâce à plusieurs dispositifs les entreprises qui souhaitent mettre en place une stratégique d’impact.

L’association créée en 2016 poursuit plusieurs missions : favoriser la création de start-up et accompagner leur développement, animer le réseau des start-up et tous les acteurs qui les accompagnent ou encore soutenir les entreprises innovantes issues de la deep tech.

Mais la French Tech Saint-Étienne Lyon travaille également à favoriser la transition écologique du territoire en permettant le développement d’entreprises pourvoyeuses de solutions.

Dans cet objectif, elle a mis en place la commission Impact, regroupant des experts et dirigeants de start-up qui ont travaillé pendant un an à la réalisation d’un programme d’accompagnement bénévole.

« Le rôle de la commission, qui compte aujourd'hui une vingtaine de membres, est de soutenir et impulser les transitions sur le territoire, souligne Lucie Texier, déléguée générale de French Tech Saint-Étienne Lyon. Le mélange entre dirigeants et métiers supports permet de croiser les regards pour mieux se mettre en mouvement. L’objectif est de sortir du greenwashing et de donner aux dirigeants, qui ne savent pas toujours par quel bout prendre le sujet, un support concret. »

Le numérique au service de la planète

Les membres de la commission, aux profils variés, se sont progressivement structurés autour d’un noyau dur avec la volonté de se mettre au service de l’intérêt général.

« Rares sont les cercles où l’on retrouve des personnes qui pensent à la fois à l’innovation et à l’éthique, souligne Clémentine Hazeran, membre de la commission Impact et fondatrice du site Rate A Company, qui permet aux entreprises de faire évaluer leur impact auprès de leurs parties prenantes. On peut pourtant faire les deux ! Nous avons pu réfléchir à de réelles solutions très pratiques pour créer de l’impact ou réduire son empreinte carbone ».

À condition toutefois de se lancer dans la démarche avec sincérité.

« Communiquer autour des actions RSE est indispensable pour sensibiliser au sujet si on le fait avec sincérité, estime Clémentine Hazeran. En France, les entreprises ont parfois du mal à le faire parce qu’elles ont peur d’être taxées de greenwashing. La première étape est d’être lucide sur son impact et ensuite de se faire accompagner par des structures compétentes et réellement engagées ; il y a de plus en plus d’entreprises qui se lancent dans l’évaluation RSE ou carbone par opportunisme avec des résultats arrangeants mais peu convaincants ».

Le numérique au service de la planète est donc le moteur de la commission, grâce à des compétences techniques qui permettent de développer des outils et une flexibilité. Mais pour les membres de la commission, il est également important de rester réaliste.

« On ne peut pas tous êtres des sociétés à mission ou avoir un modèle 100% vertueux, rappelle Christophe Labare, également membre de la commission et CEO de Generous Connect, qui développe des solutions RSE de brandmarketing et de marketing RH. L’idée est d’aller vers le mieux. On sait bien que, dans certains secteurs, il ne sera pas possible d’avoir un impact entièrement positif, mais on accueille tout le monde sans jugement. »

Plus d’informations sur la French Tech Saint-Étienne sur notre site.

Article réalisé en partenariat avec le cabinet de conseil en affaires publiques Calif.

La rédaction d'OUR(S) n'a pas participé à la rédaction de cet article.