icon-premium

Olivier Ginon voudrait conserver le Grand Palais éphémère à Paris

Le patron de GL events, Olivier Ginon, fait campagne depuis plusieurs mois pour le maintien du Grand Palais éphémère à Paris au-delà des Jeux olympiques et paralympiques.

Partager ce contenu :

LinkedInFacebookX
icon-mail
icon-print
Olivier Ginon voudrait conserver le Grand Palais éphémère à Paris

La devanture du Grand Palais éphémère situé sur le Champs-de-Mars à Paris. © Patrick Tourneboeuf

Olivier Ginon, le patron du géant lyonnais de l’événementiel GL events, voudrait que le Grand Palais éphémère reste en place pendant cinq ou six ans. C’est ce qu’il a expliqué dans de nombreux médias avant même que les Jeux olympiques ne débutent.

La structure, conçue par l’architecte Jean-Michel Wilmotte et réalisé par GL events, est installée sur le Champs-de-Mars depuis déjà trois ans, avec la Tour Eiffel en perspective. L’aménagement a été mis en place temporairement pour accueillir des événements notamment pendant les JO, alors que le Grand Palais est en rénovation. Il devrait être démonté le 30 novembre 2024 à l’issue des Jeux paralympiques.

Les arguments de GL Events

« Compte tenu de la taille, de la configuration du bâtiment, de sa charpente exceptionnelle, il faudra de toute façon plus de temps que prévu pour démonter le Grand Palais éphémère. Si on le démonte », a argumenté le groupe GL events, dans un article du Figaro publié le 12 août.

Le patron lyonnais plaide le manque d'espaces événementiels à Paris alors que le Centre Pompidou sera en travaux entre 2025 et 2030 ou que le Palais de Tokyo sera prochainement rénové. Il met également en avant le coût du démontage financé par de l'argent public alors que la mairie pourrait encaisser un loyer pendant quelques années si la structure est conservée.

Certaines associations sont montées au créneau depuis plusieurs mois.


Elles ont notamment demandé, dans une lettre adressée le 23 août à la maire de Paris, Anne Hidalgo, de réaffirmer publiquement que le Grand Palais éphémère sera bien démonté.

À lire aussi