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L’IA va-t-elle tuer les métiers de l'audiovisuel ?
« Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » : non seulement l’IA n’a pas remplacé le savoir-faire technique de Yaca, mais elle l’a boosté pour améliorer encore l’efficacité et la qualité de ses productions.
L’IA est un nouvel outil puissant, complémentaire de nos outils logiciels de réalisation.
Elle permet à Yaca:
- d’être plus rapide et encore plus réactif,
- d’être parfois plus qualitatif dans le traitement de l’image et du son,
- et d’être souvent plus économique pour nos clients.
Parce qu’elle est « Artificielle » elle nécessite d’être savamment dosée et ne peut en aucun cas se passer du regard critique et créatif de notre équipe de réalisation.
En la maîtrisant, nous pouvons apporter aujourd’hui de nouveaux services.
Nouveaux services grâce à l’IA
L’imitation d’un timbre de voix, conjugué à la correction du mouvement labiale permet de changer un mot, une phrase ou un discours tout entier (sous certaines conditions) lors d’une séquence d’interview ou de dialogues.
Ce qui pourrait apparaître comme un gadget ou une machine à fake news a de nombreuses applications pour nos films d’entreprises :
1. Corrections et mises à jour
- Pour éviter l’obsolescence des vidéos, dans la mesure où des propos tenus il y a deux ans par un chef d’entreprise ou un salarié peuvent être remis au goût du jour si les données ont changé.
- Corriger une erreur si la personne interviewée s’est trompée dans un nom ou un chiffre.
- Anticiper la réalisation d’un film bilan ou rétrospectif de l’année. Les possibilités d’ajustements artificiels permettent en effet de tourner et monter le film à l’avance et de remplacer les données chiffrées en « dernières minutes ».
2. Avatar
Si on pousse le curseur encore d’un cran, c’est-à-dire pour changer ou créer l’entièreté d’un discours, il est intéressant de réaliser un avatar.
Même si le terme un peu trop marqué science-fiction fait peur, il peut s’avérer d’une grande utilité pour des interventions récurrentes et des personnes dont l’agenda ne leur permet pas de se rendre disponible à chaque fois.
La procédure consiste alors, à partir d’une seule interview calibrée pour la récupération des intonations et des attitudes, de lui faire prononcer un texte.
N’importe quel discours écrit sur traitement de texte pourra ainsi être dit par la personne, ou plus exactement par son avatar.
3. Versions étrangères
Lorsqu’il s’agit de réaliser des versions étrangères de films, l’IA va intervenir à 3 niveaux :
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- la traduction des propos dans la langue souhaitée,
- la retranscription sonore avec la voix de la personne interviewée,
- la transformation du mouvement labiale pour qu’il colle exactement au rythme et aux sonorités prononcées
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L’IA et YACA, une question d’éthique
Aujourd’hui, nous ne faisons que commencer à explorer les possibilités de ce formidable outil et nous avons conscience que son utilisation doit être encadrée.
C’est pourquoi nous nous sommes imposé 3 lignes de conduite :
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- l’obligation de faire figurer en début de film une mention qui stipule que l’IA a été utilisée pour générer un avatar, une traduction labiale ou transformer tout ou partie d’une interview.
- l’obligation de demander l’autorisation écrite à l’intervenant concerné en spécifiant les propos qui lui seront attribués
- la rémunération des comédiens si leurs voix-off sont utilisées par l’IA pour des versions étrangères (mesures en cours de négociation avec les syndicats des comédiens et des producteurs, sous la tutelle du ministère de travail).
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